Connaissez-vous le Pomsky ? Il s’agit d’une race de chien très récente, créée à partir d’un croisement entre un Poméranien et un Husky ! En quelques années, le Pomsky est devenu très populaire aux États-Unis. Découvrez les caractéristiques de cette race pas comme les autres.
Le Pomsky est né en 2012 de l’autre côté de l’Atlantique. Le projet du Pomsky a cependant germé dans la tête de ses créatrices, Tressa Peterson et Joline Philipps, en 2009. Les deux éleveuses croisent un mâle Poméranien et une femelle Husky et donnent le nom de Pomsky aux chiots. Le succès de la race est immédiat aux États-Unis, et on compte désormais plus d’une trentaine d’élevages. En revanche, le Pomsky est beaucoup plus confidentiel en Europe, d’autant qu’il n’existe aucun standard, la race n’étant pas reconnue. Il est donc difficile d’être certain d’obtenir un vrai Pomsky. Les élevages se multiplient, mais il convient de se montrer prudent avant de faire l’acquisition d’un chiot.
Corps : le corps est bien solide et équilibré, plutôt lourd pour sa petite taille.
Tête : la tête est arrondie au niveau du sommet, petite et harmonieuse.
Oreilles : de forme triangulaire, elles sont petites, épaisses et bien fournies. Elles pointent vers l’avant.
Yeux : ils sont en forme d’amande, légèrement obliques. Les couleurs acceptées sont le bleu, le marron et les yeux vairons.
Queue : elle est bien fournie en poils, et lorsque le chien est en action, elle se recourbe sur le dos.
Poil : il possède un pelage double. Sa fourrure de couverture est longue ou mi-longue. Son sous-poil est dense et le protège bien des intempéries.
Couleur : toutes les couleurs sont admises pour la robe et le pelage (blanc, noir, marron, orange, couleur bicolore, etc.).
La taille et le poids du Pomsky ne sont pas les mêmes pour toutes les variétés.
La plus petite variété de Pomsky mesure entre 20 et 30 cm au garrot. Les petits Pomskies appartiennent à la première génération (F1), à la seconde génération (F2), et à la troisième génération (F3). Son poids est compris entre 2 et 6 kg. Il n’existe pas de différences majeures entre un mâle et une femelle.
Le Pomsky moyen mesure entre 31 à 40 cm au garrot pour les Pomskies F1 et de 30 à 35 cm au garrot pour les Pomskies F2. Son poids est compris entre 6,5 et 11,5 kg pour les Pomskies F1 et entre 6 et 9 kg pour les Pomskies F2. Il n’existe pas de différences majeures entre un mâle et une femelle.
Le grand Pomsky mesure plus de 40 cm au garrot. Il s’agit de Pomskies F1. Son poids est compris entre 12 et 20 kg. Il n’existe pas de différences majeures entre un mâle et une femelle.
Il existe donc une grande disparité entre les individus. Il est totalement impossible de prévoir la taille de l’animal à sa naissance. Il peut aussi arriver que le Pomsky soit un peu plus grand que la moyenne d’un grand Pomsky. Cependant, les portées de Pomskies de 2e et 3e génération sont en général plus homogènes. Leur taille est donc un peu plus facile à estimer, mais toujours sans garantie.
Observer les parents ne suffit pas pour connaître la taille future du chiot. Il existe une part de hasard, en raison de la génétique. Un Pomsky qui tient plus du Husky aura des chances d’être un peu plus grand, mais toujours sans certitude.
Peu importe la taille de votre Pomsky, il convient toujours de se montrer très prudent lors de la croissance de votre toutou. Cette période est en effet délicate, et des problèmes articulaires sérieux et persistants peuvent apparaître si aucune précaution n’est prise. Il faudra donc veiller à ne pas trop solliciter votre chiot durant quelques mois et à modérer les exercices.
Un Pomsky de première génération, dit F1, est un Pomsky issu d’un croisement entre un père Spitz nain et une mère Husky. Un Pomsky de deuxième génération, dit F2, est issu d’un croisement de deux Pomsky F1. Enfin, un Pomsky de troisième génération, F3, est issu d’un croisement de deux Pomskies F2. Les Pomskies des dernières générations sont en général de plus petite taille. Votre éleveur doit impérativement être en mesure de vous dire à quelle génération appartient votre futur chiot !
Le Pomsky peut se montrer un peu ronchon face aux enfants, surtout si du sang de Spitz coule dans ses veines, et il n’est pas particulièrement amical avec les chats, les chiens et les autres animaux. Si vous avez un autre animal de compagnie, montrez-vous prudent. Ce n’est pas un chien de garde, mais c’est un excellent chien d’alarme, qui se met à aboyer pour donner l’alerte, et il est plutôt méfiant avec les étrangers, sans pour autant être agressif.
Adopter un chien est une décision importante, qui demande d’être bien réfléchi. Avant de vous lancer, vous devez absolument vous assurer que votre futur compagnon à quatre pattes vous convienne. Pour ce faire, renseignez-vous bien sur son caractère, même si, dans le cas de ce toutou, il n’existe pas de standard encore bien établi.
Les chiens de race du Pomsky offrent de belles qualités.
Certains points sont aussi à surveiller.
Les chiens Pomsky peuvent convenir à plusieurs types de famille. Il est cependant important de prendre en compte son ascendance et ses croisements et de savoir s’il tient plus du Husky ou du Spitz nain, car les besoins ne seront pas toujours les mêmes. Certains toutous doivent se dépenser plus longuement que d’autres, et leurs maîtres doivent donc être capables de s’en occuper correctement. Prenez bien en compte votre mode de vie avant d’adopter un tel toutou.
À l’heure actuelle, on manque encore beaucoup de recul sur la santé des chiens Pomskies, et il est donc difficile de se prononcer sur la solidité de la race. Le Husky et le Spitz nain sont tous les deux des races de chiens robustes, mais il n’est pas certain que cette robustesse ait été transmise au Pomsky. D’autant que cela peut aussi supposer que le Pomsky a également hérité des problèmes propres à ces deux races.
On estime qu’il vit entre 12 et 15 ans, ce qui est très correct, mais là encore, difficile d’avoir le recul nécessaire alors que la race n’a été créée qu’en 2012. Sachez cependant que l’on dit souvent que les petits toutous vivent plus longtemps que les autres.
Pour garder votre boule de poils plus longtemps à vos côtés et prolongez sa vie, achetez-lui une nourriture de qualité. Emmenez-la tous les ans chez le vétérinaire pour qu’elle reçoive les soins appropriés, et n’oubliez pas de l’aider à satisfaire ses besoins en dépense physique.
La race est touchée par plusieurs maladies :
Gardez bien à l’esprit que les chiens Pomskies sont un peu particuliers, car il existe de grandes disparités entre les individus, en fonction des croisements pratiqués par l’élevage. Dresser une situation applicable à tous les animaux est donc difficile.
Sur le papier, comme souvent, une maison avec un grand jardin reste l’idéal, surtout si votre Pomsky a un fort pourcentage de Husky. Cette race peut s’adapter à la vie en milieu urbain, tant que sa famille lui consacre suffisamment de temps.
On considère que ce chien peut supporter la vie en appartement, même s’il tient plus du Husky. Si c’est le cas, pour que tout se passe bien, vous devrez absolument sortir votre toutou tous les jours au cours d’une très longue promenade. S’il tient plus du Spitz nain, il aura moins de besoins, même s’il doit lui aussi être sorti quotidiennement. Votre Pomsky aura plus de facilité à s’adapter à l’appartement.
Le Husky comme le Poméranien ne sont pas toujours les races de chiens les plus faciles à éduquer. En réalité, sa facilité d’éducation dépend aussi du pourcentage de Husky ou de Poméranien que possède votre toutou suite à son croisement. S’il a surtout pris du Husky, son comportement risque de rendre son éducation un peu plus compliquée. Ce type de chien sera plus indépendant, et vous devrez donc vous montrer patient avec lui.
À l’inverse, un Pomsky qui tient plus du Spitz allemand sera un peu plus réceptif à l’éducation, même s’il possède aussi le caractère parfois têtu de son illustre ancêtre. Dans les deux cas, procédez avec méthode et ne vous énervez pas pour oui ou pour un non. Laissez tomber le dressage à l’ancienne, basé sur la violence : privilégiez une approche positive en encourageant les bons comportements.
Idéalement, commencez l’éducation de votre compagnon à quatre pattes le plus tôt possible. Il est important de poser des bases dès son arrivée chez vous, vers l’âge de deux mois, si vous l’adoptez alors qu’il est encore chiot. C’est à cette période que les chiots sont les plus réceptifs. L’éducation permet d’éviter que votre toutou adopte un mauvais comportement, et indirectement de protéger les toutous contre les dangers et à préserver leur santé. Elle peut même parfois leur sauver la vie !
Il reste tout à fait possible d’éduquer des chiens adultes. Adoptez la bonne méthode. Prenez en compte le passé du chien afin de ne pas le brusquer, et en cas de doute ou de problème de comportement, faites appel à un éducateur canin.
L’éducation d’un toutou n’est pas aussi difficile que cela peut sembler. Il est cependant important d’être capable de se montrer patient, cohérent et constant. Pensez aussi à bien sociabiliser votre compagnon à quatre pattes !
L’alimentation des chiens a un impact direct sur leur santé. C’est pour cette raison qu’il faut se montrer très sérieux et appliqué au moment de choisir les croquettes de votre Pomsky. Aujourd’hui, il est souvent très difficile d’y voir clair parmi l’offre colossale proposée aussi bien sur Internet, qu’en magasin ou chez le vétérinaire. Alors comment être certain de faire le bon choix ? Voici nos conseils.
Les protéines sont très importantes pour les chiens. Elles doivent être de la meilleure qualité possible, et surtout, être en majorité d’origine animale. N’oubliez pas que votre Pomsky reste un carnivore, même s’il peut, à l’occasion, manger des fruits ou des légumes. Le taux de protéines idéal doit être supérieur à 28%.
Les glucides ne sont pas l’ennemi à abattre et vous ne devez pas à tout prix chercher à les éliminer de la nourriture de votre toutou. Cependant, il faut quand même veiller à ce que le taux de glucides ne soit pas trop élevé non plus, afin de ne pas favoriser le développement des problèmes de santé.
Les croquettes pour Pomsky n'ont pas vertu à rester figées dans le temps. L'alimentation d'un chien doit en effet s’adapter à l’âge de votre boule de poils, mais également à ses besoins nutritionnels, qui changent en fonction de l’état de santé. Les chiots ne mangent pas la même chose que les chiens seniors, par exemple. De même, un chien adulte en bonne santé ne mange pas la même chose qu’un chien malade.
Il arrive que certains propriétaires ne souhaitent pas donner des produits industriels à leur chien. Si c’est votre cas, ne vous inquiétez pas. Des solutions existent.
Le Pomsky est un chien de type nordique, en raison de sa parenté avec le Husky sibérien. Il a donc tendance à perdre beaucoup de poils. Il faudra veiller à bien le brosser, surtout en période de mue au printemps et à l’automne afin d’éviter d’abîmer son pelage : le brossage doit être quotidien. Le pelage de ce toutou demande de la délicatesse. Vous pouvez laver votre compagnon pour le nettoyer, mais attention à ne pas multiplier les bains pour éviter les problèmes de peau.
Nettoyez les yeux de votre compagnon à quatre pattes à l’aide de sérum physiologique ou d’une lotion spéciale. Si possible, le nettoyage des yeux doit avoir lieu une fois par semaine. Inspectez ses oreilles à la recherche d’éventuels parasites ou débris, et utilisez une lotion auriculaire spéciale pour les nettoyer.
Apprenez à votre petit chiot à accepter la brosse à dents dès son plus jeune âge, et utilisez un dentifrice créé spécialement pour les chiens. L’hygiène dentaire est importante.
Bien souvent, les griffes s’usent toutes seules lorsque les animaux marchent ou courent sur le sol. Si ce n’est pas le cas, il est important de s’en occuper afin que des griffes trop longues ne blessent pas votre adorable compagnon à quatre pattes. En fonction de la taille de votre compagnon à quatre pattes, vous pouvez utiliser un coupe-griffe ou une lime électrique. Faites aussi très attention à ne pas blesser votre Pomsky. En cas de doute, demandez plutôt à un vétérinaire ou à un toiletteur.
Le prix d'achat moyen d’un Pomsky s’élève entre 2 000 et 4 000 euros. C’est donc un chien particulièrement cher, en raison de sa rareté en France. Cependant, n’oubliez pas que le Pomsky n’est pas reconnu officiellement par le LOF, peu importe son pedigree. Il n’existe aucun élevage officiel. Même si votre boule de poils est chère à l’achat, cela n’en fait pas de lui un chien de race au sens strict du terme. Ce prix dépend également de plusieurs critères (couleur du pelage, taille, ascendance des parents, etc.).
Renseignez-vous bien sur les élevages et visitez-en plusieurs avant de vous décider. Posez des questions à l’éleveur pour savoir s’il connaît bien son métier ou non. Observez les conditions de vie des chiots dans l’élevage. En cas de doute, passez votre chemin. Il y a très peu de chances que vous trouviez des Pomskies dans des refuges ou des associations en France.
Faites bien attention aux petites annonces de particuliers qui passent par des sites comme le Bon Coin sur Internet. En raison du vide qui entoure cette race, vous n’avez aucune garantie de tomber sur une personne sérieuse, bien renseignée sur le Pomsky et qui pratiquent tous les tests nécessaires après les croisements des animaux, surtout si le prix paraît vraiment trop bas pour être honnête.
Le Pomsky peut-il dormir dehors ? La plus grande variété de Pomsky pourra en effet rester dans votre jardin à condition que vous lui achetiez une niche pour chien adaptée. Là encore, privilégiez les niches correspondant aux dimensions de votre toutou. Achetez une niche en bois, mieux isolée et plus solide sur le long terme, et installez-la dans un coin dégagé de votre terrain. Celui-ci doit être parfaitement clôturé pour éviter les fugues ! Pour les variétés plus petites de Pomsky, plus proches du Spitz, réfléchissez bien. Un chien de cette taille est facile à voler. Ne prenez pas de risque et gardez-le plutôt à l’intérieur de votre logement.
Bien entendu, ce toutou sera ravi de dormir à l’intérieur, au côté de son maître et de sa famille. Si vous souhaitez acheter un panier à votre Pomsky, quelques recommandations d’usage s'imposent. La règle d’or est de toujours acheter un panier pour chien adapté aux dimensions du toutou.
Installez votre chien dans un endroit calme et loin du passage. Il doit pouvoir s’y reposer sans crainte d’être dérangé. Si vous avez des enfants, apprenez-leur à bien respecter le sommeil de votre Pomsky. Ne placez pas le panier en hauteur : c’est le meilleur moyen de provoquer des douleurs articulaires chez votre boule de poils.
Le niveau d’énergie du Pomsky dépend de son pourcentage de Husky ou de Poméranien, même si dans les deux cas, vous aurez quoi qu’il arrive un toutou avec de l’énergie à revendre. Il n’est pas fait pour rester inactif, et il a besoin de se dépenser chaque jour. Les Pomskies de grande taille seront plus endurants que les autres, mais même les petits Pomskies et les Pomskies nains doivent aussi profiter de bonnes promenades.
Prévoyez assez de jeux et de jouets pour votre toutou, surtout si vous comptez le laisser seul quelques heures. L’ennui est le pire ennemi du chien, et ce, peu importe la race. Achetez des jouets d'intelligence et consacrez assez de temps chaque jour à votre Pomsky.
N’hésitez pas à faire des activités avec lui, comme l’agility ou l’obé rythmée. Votre boule de poils prendra aussi un grand plaisir à vous suivre lors de vos randonnées.
Eurasier: Un chien calme, discret et très proche de sa famille !
Berger australien: Le chien le plus intelligent du monde !
Border Collie: Un chien très intelligent, docile et vif !
Golden Retriever: Le chien le plus affectueux du monde !
Husky: Un chien incroyablement sportif et fidèle !
Bien qu’il ne soit pas reconnu en France, le Pomsky n’est de toute façon ni un chien de chasse, ni un chien de catégorie. Pour cette raison, il n’a pas besoin d’une assurance pour chien spéciale. Les animaux de compagnie sont en général déjà couverts par les assurances de responsabilité civile, que l’on trouve notamment dans les assurances habitations. Ce type d’assurance assure les membres dépendants de votre foyer. Ces membres dépendants sont sous votre responsabilité, et c’est donc vers vous que l’on se tournera en cas d’accident. En fonction de votre contrat, vous serez remboursé d’un certain montant, si votre petit Pomsky venait à commettre des dégâts sur autrui ou sur les biens d’autrui.
La mutuelle pour Pomsky est-elle obligatoire ? Non, comme l’assurance, la mutuelle est tout à fait facultative. Cependant, il est toujours bon de s’interroger sur son utilité, car elle pourra vous dépanner en cas de besoin. Nous manquons encore de recul sur la santé du Pomsky. Le croisement à l’origine des chiots peut aussi supposer, parfois, l’apparition de maladie. Avoir une mutuelle pourrait vous aider à faire face plus facilement.
La mutuelle fonctionne sur le même principe que notre propre mutuelle : vous obtenez, contre des cotisations, des remboursements pour les soins de votre boule de poils. Ces remboursements dépendent bien sûr du montant de vos cotisations et de votre type de contrat. Mais la mutuelle reste un outil pour vous permettre de faire face plus facilement aux dépenses vétérinaires, qui sont parfois très élevées en France, au point que certains propriétaires se voient contraints de renoncer à faire soigner leur chien.
