Sea Shepherd : Des pirates au grand coeur

Une seule mission pour Sea Shepherd : protéger la biodiversité des océans

À travers toutes ses actions, l’association à but non-lucratif Sea Shepherd tente de faire respecter les lois internationales. Le braconnage et la surpêche sont les principaux leviers de ses missions en mer - sans oublier la destruction des habitats et la captivité. Les baleines, les dauphins, les phoques, les requins, les pingouins, les tortues mais aussi tous les poissons, les crustacés, les oiseaux marins et d’autres animaux souvent oubliés comme les concombres de mer ou encore les coraux, sont les motivations dominantes de ces équipes internationales de « pirates » valeureux.

Paul Watson, fondateur et capitaine en chef de Sea Shepherd, nous explique :        

« Si nous n’arrêtons pas de dégrader nos océans, les systèmes écologiques marins commenceront à s'effondrer et quand ils seront détruits, les océans mourront. Et si les océans meurent, alors la civilisation s'effondrera et nous mourrons tous. »

Afin de faire respecter les lois de conservation, l’association se base sur la Charte Mondiale de la Nature des Nations Unies. Sea Shepherd, qui a longtemps été montrée du doigt par certaines organisations internationales, ne travaille aujourd’hui plus seule. Plusieurs marines nationales et d’autres organismes internationaux comme INTERPOL luttent à ses côtés pour faire respecter les lois. Grâce à ces organismes, il est plus facile de poursuivre en justice les groupes qui s’adonnent à des activités de pêche illicite, non déclarée et non réglementée (INN) à grande échelle.

Sea Shepherd a pour vocation d’agir là où les gouvernements et les organisations juridiques ne s’interposent pas, par manque de moyens, de volonté ou de réglementation. Certaines actions sont menées main dans la main avec des gouvernements tels que le Gabon, le Libéria, l’Équateur ou encore le Mexique, afin d’apporter les moyens financiers nécessaires pour contrôler leurs eaux territoriales. L’association s’oppose également aux nouveaux projets de forage en mer et prône une meilleure réglementation afin de prévenir les accidents, qui sont la cause de nombreuses catastrophes environnementales alarmantes.  

Que représente le logo de Sea Shepherd ?

Le logo de Sea Shepherd Conservation Society, conçu en 1981, représente une baleine et un dauphin. En effet, à ses débuts, l’association se concentrait uniquement sur le massacre des cétacés. Par la suite, l’association a élaboré un drapeau de pirates, dessiné en collaboration avec l’artiste Geert Vons, aujourd'hui directeur de l’antenne Sea Shepherd aux Pays-Bas.

Les membres de Sea Shepherd, et en particulier Paul Watson, ont en effet souvent été traités de pirates - ce à quoi le capitaine en chef ne peut répondre autrement que par : « il faut un pirate pour arrêter un pirate ». Le drapeau de Sea Shepherd représente alors :

• Un bâton de berger, qui représente la protection.
• Le trident de Neptune - le dieu des eaux vives et des sources dans la mythologie romaine - qui représente l’agressivité. Dans ce cas, l'agressivité et l’attaque sont qualifiées de non violente, puisque le trident est croisé avec le bâton de berger.
• Un crâne, qui représente la mort - celles des animaux marins. Il fait aussi référence aux drapeaux de pirates.
• Un dauphin et une baleine en forme de yin et de yang, qui reprennent le logo de SSCS et qui représentent l’équilibre naturel des océans.      

Vous pouvez retrouver de nombreux produits aux couleurs de Sea Shepherd sur le Sea Shepherd Shop.

Comment l’association Sea Shepherd agit-elle ?

Depuis 1979, l'association Sea Shepherd agit de manière directe en haute mer. À l’origine, les chasseurs de baleine étaient ses principales cibles. La chasse commerciale avait en effet gravement réduit le nombre global de baleines, qui étaient alors au bord de l’extinction. En réponse à la gravité des faits, la chasse a été suspendue en 1986. Cependant, certains pays comme la Norvège, l’Islande, le Danemark et bien entendu le Japon, continuent d’abattre illégalement des baleines. Depuis 2002, Sea Shepherd a empêché le massacre de plus de 6 000 baleines rien que dans l’Océan Austral ! Les dauphins et les phoques sont également victimes de nombreux crimes environnementaux, généralement causés par les vides juridiques.  

À l’aide de plusieurs antennes à travers le monde - Sea Shepherd France, Australie, Nouvelle Zélande, Royaume-Uni, Belgique, Finlande, Italie, etc. - l’association met en place diverses activités en mer et à terre pour atteindre ses objectifs :

• Actions directes en haute mer pour immobiliser les bateaux illégaux
• Protection des sanctuaires marins
• Assistance directe aux pays victimes de la pêche INN
• Interventions internationales en coopération avec des organisations anti-criminalité
• Campagnes de sensibilisation
• Opérations à terre (ramassages de déchets, patrouilles anti-braconnage, actions de protection des habitats côtiers, etc.)

Pour ce faire, l’association repose sur une petite équipe de salariés de moins de 10 personnes, mais surtout, sur une communauté toujours plus grandissante de donateurs particuliers et de bénévoles en mer comme à terre.

Plus de 10 bateaux Sea Shepherd parcourent actuellement les eaux internationales, dont un ancien baleinier. Quelle ironie ! La flotte comprend 5 navires, dont les noms rendent hommage à des personnalités qui ont activement participé aux campagnes de Sea Shepherd :

• Le Steve Irwin
• Le Bob Barker
• Le Sam Simon
• Le Brigitte Bardot
• Mais aussi l’Ocean Warrior