La Santé du Cavalier King Charles
Quelle est l’espérance de vie du Cavalier King Charles ?
L’espérance moyenne du Cavalier King Charles se situe entre 10 et 14 ans, mais il n’est pas rare, loin de là, que certains individus vivent jusqu’à 15 ans et plus. Cette donnée est bien évidemment indicative et de nombreux paramètres sont à prendre en compte (environnement, nourriture, etc.). Ne négligez pas non plus les risques d’accident, qu’il est impossible de maîtriser, et les risques de pathologie comme les cancers, dont on ne peut pas prévoir la survenue.
Bien soigner son Cavalier King Charles
Vous pouvez cependant mettre toutes les chances de votre côté pour garder votre toutou plus longtemps.
Un suivi vétérinaire régulier
Rendez-vous au moins une fois par an chez le vétérinaire pour effectuer tous les rappels de vaccins et vérifier l’état général de l’animal. Ne négligez pas non plus les vermifuges, très importants pour lutter contre les parasites intestinaux, ainsi que les antiparasitaires contre les puces et les tiques. Ces dernières sont notamment responsables de la maladie de Lyme.
Une nourriture de qualité
La nourriture a une incidence directe sur la santé de votre boule de poils. C’est pour cette raison qu’il faut impérativement une diète de qualité. Le contenu de la gamelle va évoluer avec le temps, car il est bien normal que votre toutou ne mange pas la même chose tout à tous les âges.
Bien éduquer son chien
Éduquer son toutou est très important, car cela vous permet de le protéger de manière indirecte. En effet, un chien bien éduqué obéira plus facilement à son maître, notamment pour des ordres de base comme le rappel ou la marche en laisse. C’est grâce à ces apprentissages essentiels que vous parviendrez à éviter un bon nombre d’accidents.
Les maladies fréquentes chez le Cavalier King Charles
La syringomyélie
C’est une maladie très courante chez le Cavalier King Charles. Elle toucherait en effet près de 60 à 95 % des individus de la race. Il s’agit d’une malformation du crâne, qui a un impact direct sur le cerveau, mais également sur la colonne vertébrale, en raison de la pression du crâne sur la moëlle épinière au niveau du cou. Les symptômes vont du plus léger au plus grave, notamment la paralysie partielle. Les premiers signes apparaissent entre 6 mois et 4 ans et s’aggravent avec le temps. Si vous avez le moindre doute, il est essentiel de prendre rendez-vous avec votre vétérinaire pour poser ou écarter le diagnostic. Le traitement consiste avant tout à soulager la douleur.
L’otite moyenne sécrétoire primaire
Elle touche près de 30 % des Cavalier King Charles. L’otite se caractérise par l’apparition d’un bouchon muqueux dans l’oreille interne, derrière le tympan. Le chien se met alors à bâiller, à gémir de douleur, à pencher la tête ou à chanceler. Il peut aussi afficher une paralysie faciale, une perte de l’audition ou des convulsions. Le traitement consiste à ouvrir le tympan via une opération, mais pour les animaux les plus touchés, le vétérinaire pourra conseiller une ablation du conduit auditif.
L’épilepsie
Il s’agit d’épilepsie essentielle, dont la cause est inconnue. Cette maladie se manifeste par des pertes de connaissance ou des convulsions plus ou moins importantes, durant quelques secondes ou plusieurs minutes. Cette maladie ne guérit pas, mais il existe des traitements pour la garder sous contrôle.
La dysplasie de la hanche
Cette pathologie articulaire, qui touche bon nombre de grands chiens, affecte certaines races de petits chiens, dont le Cavalier King Charles fait partie. L’os du fémur s’emboîte mal dans la cavité du bassin, ce qui, à terme, provoque une boiterie et dans les cas les plus graves, une perte de mobilité. Le traitement de la dysplasie de la hanche est chirurgical.
L’endocardiose
Aussi appelée maladie valvulaire mitrale, l’endocardiose est très fréquente chez le Cavalier King Charles. Elle provoque la dégénérescence de la valve mitrale gauche et un reflux du sang vers l’oreillette. À terme, l’animal sera atteint d’une insuffisance cardiaque congestive. Malheureusement, cette pathologie peut entraîner la mort dans les un à trois ans qui suivent le diagnostic.